Le nom d'EUROPE implique la dynamique européenne. Certes, LEurope est un fait, mais elle reste à faire. Ne peut-on insérer en ce sens, comme chapitre initial des cours d'histoire à travers l'UE, le rappel de fondements (archéologiques et linguistiques à la fois) qui portent le réel de notre histoire comme l'imaginaire toujours à l'oeuvre dans l'Union Européenne ?
L'enlèvement d'EUROPE relie effectivement aux décisives SOURCES orientales de la civilisation (l'alphabet - qui procède du primordial signe taurin... - et la navigation qui furent inventés l'un et l'autre il y a 3 500 ans par les Phéniciens de l'actuel Liban) les RESSOURCES de notre continent précisément exploitées, fédérées, développées dans la foulée de cette lointaine légende appelée à devenir toujours plus une réalité démocratique et créative.
Or le nom d'EUR-OPE implique dans son originelle langue sémitique le Crépuscule et, dans le domaine hellénique où le mythe la fait accoster en Crète sur sa divine monture marine, les Larges-Vues que nous ouvrent non seulement la cosmique traversée de la mer et de la nuit vers le soleil, mais surtout les constitutions transmises aux vives petites-filles d'EUROPE... Car c'est en Crète que le premier roi constituant de notre culture, Minos fils d'EUROPE et d'un dieu suprême, associa par l'écriture son peuple à l'aventure du vivre-ensemble, de la cité, donc de la politique ! Ainsi le passé nous invite sans cesse à nous tourner ensemble, avec ses précieux outils et matériaux incarnés par la figure d'EUROPE, vers l'avenir qui veut naître de notre concertation pour la justice dans l'Union Européenne en devenir.